Ce livre illustre et analyse la recherche parfois tâtonnante de formes d'expression
d'organisation et de revendications politiques des milieux populaires brésiliens dans les
années 2000. Il se propose ainsi de penser concrètement les avancées et limites de la
démocratie participative. À partir d'enquêtes empiriques originales souvent de type
ethnographique réalisées dans leur quasi-totalité par des auteurs locaux fins connaisseurs et
parfois militants des mouvements étudiés cette collection d'articles fait varier autant les
dimensions qui font l'objet des mobilisations étudiées (violence recyclage habitat etc.) que
les échelles d'analyse. Ainsi et en dépit de preuves contraires souvent apportées ce ne
serait peut-être pas le niveau d'institutionnalisation de ces pratiques innovantes qui en
définit l'aboutissement (assemblées publiques tissu associatif local et religieux ou budget
participatif etc.) que l'inventivité et la capacité de résilience des forces vives .