Dans les années 1820 Paris s'affirme comme l'un des centres culturels les plus dynamiques
d'Europe: ses institutions comme le Salon ou l'Opéra fonctionnent à plein régime le mécénat
royal encourage les arts les particuliers amateurs ou banquiers constituent d'importantes
collections d'art contemporain la critique s'organise et les batailles du romantisme mêlent le
politique et l'artistique. Toute une génération d'artistes née vers 1800 et qui a connu la
grandeur puis la chute de l'Empire arrive à ce moment-là sur le devant de la scène:
Géricault Delacroix Victor Hugo Berlioz... Comment réagit-elle à la nouveauté et à la
tradition? Comment s'organise-t-elle? Peut-on parler de solidarités générationnelles? Y a-t-il
des comportements communs à tous ces jeunes artistes? Quels rapports entretiennent-ils avec le
pouvoir avec la presse? Depuis une dizaine d'années les études sur ces questions se sont
multipliées. Cet ouvrage pluridisciplinaire qui réunit les contributions d'historiens de l'art
d'historiens de musicologues français et étrangers propose une première synthèse tentant de
préciser la notion de «romantisme» en France à partir du concept de génération.