La répétition dont traite Elfriede Jelinek est d'abord celle de l'histoire. Dans les deux
pièces évoquées Jelinek rapproche en effet les tragédies : celle de la construction de Kaprun
et des victimes anonymes refoulée et transfigurée en mythe fondateur par la mémoire collective
et celle absurde des touristes venus chercher une nature « vierge » et victimes d'un
incident technique. Elle y intègre l'histoire de l'alpinisme qui est l'histoire de l'exclusion
des juifs. La nature la technique et le travail voilà les trois axes autour desquels Jelinek
organise son matériau. Les textes réunis ici se confrontent à cette chorégraphie textuelle
spécifique. Ils explorent cette fascination irritation provoquée par la répétition toujours
dérivée et en même temps par la volonté de s'extraire de celle-ci et d'aller vers une
articulation du politique et de la structure qui serait peut-être le lieu d'une libération.
Die Wiederholung mit der sich Elfriede Jelinek befaßt ist zunächst die der Geschichte. In
beiden Stücken rückt sie Tragödien zusammen: die des Baus des Kraftwerks Kaprun und der
namenlosen Opfer die vom kollektiven Gedächtnis verdrängt und in einem Gründungsmythos
verklärt wurden und die absurde Tragödie der Touristen die eine «unberührte» Natur finden
wollten und einer technischen Panne zum Opfer fielen. Jelinek integriert auch die Geschichte
des Alpinismus die die Geschichte der Ausgrenzung der Juden ist. Natur Technik und Arbeit um
diese drei Achsen ordnet sie ihr Material an. Die hier zusammengestellten Texte konfrontieren
sich mit dieser textuellen Choreographie. Sie erforschen die Faszination Irritation die von
der immer wieder variierten Wiederholung ausgeht wie auch von dem Willen aus ihr
herauszutreten und sich auf eine Verbindung von Politik und Struktur zuzubewegen die der Ort
einer Befreiung sein könnte.