Au cours de la première moitié du XIXe siècle la littérature française s'empare du thème de la
peine de mort. Personnages de condamnés à mort guillotines et scènes d'exécution envahissent
subitement l'espace littéraire non seulement romanesque mais aussi théâtral et poétique. Ce
phénomène est bien entendu intimement lié à l'essor du romantisme et à l'engagement des
écrivains de la nouvelle école dans le débat sur l'abolition de la peine capitale qui mobilise
l'intelligentsia française et européenne de l'époque. Cet ouvrage analyse les origines et les
enjeux à la fois historiques artistiques et idéologiques de l'émergence du châtiment suprême
comme thème littéraire.