Claude Boyer écrivain dramatique fécond mais soumis aux attaques constantes de la cabale fit
représenter son Comte d'Essex à Paris fin février 1678 concurrençant une tragédie du même nom
de Thomas Corneille montée le mois précédent. La critique moderne souligne chez Boyer ses
qualités de technicien du théâtre sa précision et son souci du détail ses intrigues complexes
et mouvementées. Georges Forestier le considère comme « probablement le meilleur des auteurs de
second rang ».