Telle qu'elle a été inaugurée par Galilée la mathématisation du réel y atteint par delà le
mathématisable immédiat des quantités discrète et continue le mathématisable profond de lois
et de structures dont il est irrécusable qu'elles sont quelque chose de ce réel mais dont
l'accès fait énigme. Celle-ci a montré un premier livre ( L'énigme des mathématiques vol. I
Bern 2003) appelle non pas à fonder ce mode de science - ainsi de Descartes à Husserl et au
delà - mais à situer ces deux niveaux du mathématisable dans ce qui est pris en tant qu'être -
cela sur les pas d'une lecture actualisante de la Métaphysique . Or comme l'on a alors
commencé de l'y voir pratiqué par Aristote son engagement pour le réalisme appelle à bien
distinguer les deux recherches dans ce que nous expérimentons être: 1) du fondement des
significations des termes tant (d'abord) ordinaires que (ensuite) scientifiques de notre dire
2) des sources immanentes à cela qui est de ce nécessaire que cherchent à y atteindre les
divers savoirs de science. Et si de ce point de vue cette dualité peut et doit être vue comme
celle d'ancrages de la pensée dans le réel à deux niveaux de profondeur elle peut et doit
l'être aussi du point de vue de l'énigme comme correspondant aux deux niveaux de profondeur
du mathématisable. Remonter avec la Métaphysique aux causes qui immanentes à ce qui est y
sont les sources les plus profondes de ce qui y est nécessaire et par là nous permettre d'y
situer ces lois et structures dans l'expression desquelles la mathématisation et elle seule
nous donne d'atteindre une bonne part de ce nécessaire tel est le propos de ce second livre.